Labé, 26 Déc (IBC) – Le syndicat des chauffeurs et mécanique générale de la préfecture de Labé reste préoccupé par les nouvelles mesures annoncées par le département des Transports visant à reprendre l’immatriculation des véhicules en vue, dit-on, de sécuriser la circulation routière en République de Guinée, rapporte un reporter de votre quotidien en ligne infosbruts.com en Moyenne Guinée.

Selon le secrétaire administratif du syndicat des chauffeurs et mécanique générale de la préfecture de Labé, Maître Mamadou Tanou Nadhel Diallo, cette nouvelle décision du Ministère des Transports est inopportune, en raison la précarité dans laquelle vivent actuellement les transporteurs routiers de la région.
« On va se conformer comme tout le monde. Mais ce qui reste claire c’est que cette décision est inopportune parce que la conjoncture actuelle fait défaut. Les 2/5 de nos gares se trouvent hors de frontière et sont toutes fermées à cause de la fermeture des frontières. Nous sommes le peu qui reste. Donc, les transporteurs souffrent énormément. L’Etat doit voir un montant raisonnable à mettre sur le dos des transporteurs parce que nous nous pensons que ce n’est pas le moment » a-t-il regretté.

Profitant d’un temps d’antenne qui lui a été accordé sur la question par une radio privée locale, le responsable syndicat a fustigé le comportement de certains agents de la sécurité routière contre les véhicules immatriculés à l’intérieur du pays.
« L’autre problème, c’est au niveau des immatriculation. Si les agents voient un véhicule immatriculé à l’intérieur du pays, ils lui font payer dans le vide. C’est pourquoi, chacun cherche à immatriculer sa voiture à Conakry. Ce sont des problèmes qu’il faut régler sinon, ça va créer des problèmes. Et nous n’avons pas été consultés pour prendre cette décision sinon, on allait donner d’autres propositions. Mais comme vous le savez, l’Etat fait ce qu’il veut et impose sur la population. Sinon, l’ouverture des frontières est prioritaire pour les transporteurs et pour les populations et même l’Etat parce que l’Etat est là pour les citoyens » a-t-il conclu son entretien avec la presse locale.
IBC/26/12/2020 ISD