Mamou, 1er Juillet (IBC) – Alpha Mamoudou Barry, maire de Téguéréyah, commune rurale située à près de 130 km, du côté Est, du chef-lieu de la préfecture de Mamou, est retenu en détention préventive à la Gendarmerie Départementale où il passe sa première nuit ce mercredi, 1er juillet 2020, en lien avec les violences nées du mot d’ordre de résistance « active et permanente » lance par le FNDC contre la modification de la Constitution, dans le cadre du référendum du dimanche, 22 mars 2020, vient d’apprendre un correspondant de votre quotidien en ligne InfosBruts.com dans la région.
Interpellé sur la question, le secrétaire général chargé des collectivités décentralisées de Mamou, Mamadou Béla Baldé, assurant l’intérim du préfet, Mory Diallo à Conakry depuis près d’un mois, a déclaré au téléphone de votre quotidien en ligne InfosBruts.com dans la soirée de ce mercredi, 1er Juillet 2020, à 20h 20 minutes qu’il n’était pas au courant de l’arrestation de son maire.
« C’est ma première nouvelle. Moi, j’ai passé toute la journée à Kégnéko pour réceptionner une route de 22 km. Je viens de rentrer d’ailleurs » a coupé court le patron des collectivités décentralisées de Mamou dont la commune rurale de Téguéréya qui a son maire, Alpha Mamoudou Barry détenu à la Gendarmerie Départementale. Comme pour dire que la tutelle rapprochée s’exerce bien dans cette partie de la Guinée du président Alpha Condé.
Du côté de la fédération de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Mamou qui a fait élire le maire de Téguéréya, Alpha Mamoudou Barry, lors des élections communales du 4 février 2018, le secrétaire fédéral, Mamadou Madiou Diallo a confirmé l’arrestation de ce haut responsable de son parti.
Il semble que le chef de l’exécutif communal était venu au chef-lieu de la préfecture de Mamou, juste pour une affaire domaniale. C’est en ce moment que les agents ont profité pour le mettre aux arrêts.
On rapporte que lors des évènements qui ont secoué la République de Guinée avant, pendant et après le double scrutin référendaire et législatif du 22 mars 2020, les opposants à un 3ème mandat pour le président Alpha Condé avaient détruit le matériel électoral, comme dans la plupart des autres localités de la région de la Moyenne Guinée.
IBC/1er/07/2020 MASD/ISD 622 269 551 & 622 252 611