Siguiri, 26 Août (IBC) – L’insécurité est galopante dans la préfecture de Siguiri où aux environs de 18 heures, hier, dimanche, 25 août 2024, une attaque à mains armées perpétrée à Toka, relevant de la commune urbaine de Siguiri a coûté la vie d’une personne et blessé par balles une autre, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Selon Dr Abdoulaye Bachir Condé, médecin d’appui au service des urgences médicales de l’hôpital préfectoral de Siguiri, les bandits étaient au nombre de deux (02) et détenaient des armes à feu de marque PMAK 47 pour mener leurs opérations.
<< Nous avons été informé d’une attaque à mains armées à Toka, par le biais de certains citoyens. Il s’agit de deux orpailleurs qui étaient de retour de travail en brousse » a-t-il expliqué.
Parlant des circonstances de cette attaque à mains armées, le médecin interlocuteur rapporte les propos de la victime survivante.
« Selon le témoignage de la victime, ils ont vu une moto garer comme si la personne était entrain de se mettre à l’aise. Arrivée à leur niveau, il a crié en disant laissez ! laissez ! Entre temps, une autre personne est venue de nul part, armée d’un PMAK. Il a ouvert le feu sur la 1ère victime qui est tombée. Les attaquants ont pris la machine détectrice marque 5000, La deuxième (2)personne qui venait, a reçu elle aussi une balle. Ils ont pris la moto et partir. Celui qui détenait l’arme PMAK était cagoulée et le second était à visage découvert » a-t-il ajouté.
La victime survivante de cette opération a été reçue à l’hôpital préfectoral de Siguiri, précisément au service des urgences. Mais très malheureusement, l’autre était en réalité un dépôt de corps, parce qu’elle décédée pendant son évacuation vers l’hôpital.
« Parmi les deux victimes, l’une a trouvé la mort presqu’ avant son arrivée à l’hôpital et la seconde a été grièvement blessée » a-t-il indiqué.
La personne survivante blessée est hors de danger, mais nécessite tout de même une évacuation sur Bamako.
« La deuxième personne blessée a eu une fracture ouverte. Franchement, c’est un travail qui est très délicat. On a préféré l’évacuer sur Bamako, mais il se trouve hors de danger maintenant » a-t-il précisé.
La personne qui a perdu sa vie dans cette attaque répondait au nom de Bandjou Magassouba, âgé de 50 ans environ, marié à une femme et père de neuf (09) enfants. Il est natif de ce district Toka et orpailleur de profession.
De Kankan, Abdoulaye Kallo pour infosbruts.com
(00224)620-99-61-39.