Mamou, 27 Mars (IBC) – L’école primaire « Jean La Croix Lamah » située dans l’enceinte du Bataillon Autonome de Mamou, implanté à Abattoir, un quartier de la commune urbaine se trouve dans un état de délabrement très poussé et alarmant, parce que inapproprié pour la formation des enfants, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Les enfants étudient dans des conditions précaires à l’école primaire « Jean La Croix Lamah » du Bataillon Autonome de Mamou où les locaux vétustes et délabrées servaient au départ de logements des militaires.
Là, la chaleur est extrême et les élèves ressentent durement la canicule.
« Dans notre classe, nous souffrons beaucoup à cause de la chaleur. Cette chaleur commence à 10 heures. Quand elle commence, nous ne pouvons pas travailler. Certains enlèvent la tenue. Nous utilisons les cahiers pour ventiler. Parfois, nous mettons de l’eau sur la tête. Nous ne pouvons même plus travailler » regrette la petite Marie ONIVOGUI, élève.
Dans ces conditions alarmantes, il est difficile pour l’enseignant de dispenser son cours et faire assimiler le programme d’enseignement à ses élèves.
« Nous souffrons énormément ici. Surtout pendant cette saison sèche. A partir de 10 heures, la chaleur s’accentue. Les enfants utilisent les cahiers pour se ventiler. C’est difficilement qu’ils me suivent au moment où j’explique la leçon » ajoute l’enseignant, Antoine Kamano.
Une situation qui préoccupe particulièrement la directrice de l’école, M’Mah Camara.
« On manque de local. Les deux groupes pédagogiques sont réunis dans une même classe. Plus de 76 élèves dans une même classe. Vous imaginez ce que ça fait ? Normalement, dans une classe, ce sont 45 à 50 élèves. Quand vous allez au-delà de 50, ce n’est pas facile » déplore-t-elle.
A signaler que ce logement des militaires a été transformé en école, en raison de la pléthore des élèves dans cet établissement scolaire public. Et actuellement, pendant la saison hivernale le risque que les murs ne s’effondrent sur les apprenants est très élevé.
Pendant cette saison sèche, il est quasi-impossible d’y vivre et de travailler dans les conditions normales, en raison de la chaleur extrême qui s’accentue à partir de 10 heures.
Notons que ceux qui saignent ont été recensés et à partir de la première recréation les intéressés sont libérer pour rejoindre leurs domiciles respectifs.
De Labé, Lougmane DIALLO pour infosbruts.com