Mali, 28 Oct (IBC)-Une femme qui était en détention à la maison d’arrêt de Mali a été récemment admise à l’hôpital préfectoral pour des soins. Mais elle s’est évadée par la suite. Alors six membres du personnel médical avaient été arrêtés et placés en garde à vue. Mais après leur inculpation de « complicité d’évasion » et surtout en raison de la paralysie que leur arrestation avait provoquée sur le fonctionnement de la structure sanitaire de la place, ils ont été relaxés et placés sous contrôle judiciaire, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com, basé en Moyenne Guinée.
A en croire le juge de paix de Mali, lorsqu’un détenu « est référé à l’hôpital pour des raisons de santé, il est sous la responsabilité du personnel médical ». Ce qui sous-entend que pour lui, le corps soignant de l’hôpital préfectoral « est complice » de l’évasion de la détenue qui y était sous traitement.
« Six personnels de l’hôpital préfectoral de Mali ont été inculpés hier pour des faits de complicité. Ils ont été dans un premier temps placés en détention avant d’être relâchés parce que nous avons constaté finalement que ce sont eux qui constituent la clé de l’hôpital. Donc vouloir les garder, ça causerait le disfonctionnement de l’hôpital. Finalement, on les a placés sous contrôle judiciaire. Un détenu, s’il a des problèmes de santé et qu’il est référé à l’hôpital, il y a des responsabilités qui se dégagent. C’est une personne qui était en garde à vue qui s’est retrouvée à l’hôpital pour des soins. C’est cette personne qui s’est soustraite à la surveillance de l’hôpital. Dès qu’un détenu est référé à l’hôpital, il y a un transfert de responsabilité», explique Sékou Sangaré, juge de paix de Mali.
Pour ce qui est de la détenue qui s’est évadée alors qu’elle était en soins à l’hôpital préfectoral de Mali, elle n’a pas encore été retrouvée. Mais le juge de paix assure qu’elle est déjà activement recherchée.
Oury Maci Bah pour infosbruts.com
Tél : 628 533 966