Labé, 16 Oct (IBC) – La matinée du lundi 16 octobre était très mouvementée à Kaloum. En cause, la marche réprimée du SPPG par les forces se l’ordre. Marche dont le but était d’exiger des autorités de la transition la levée de la restriction du site d’informations Guinéematin.com. Treize (13) journalistes y compris le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée, Sékou Jamal Pendessa, avaient été même arrêtés puis conduits successivement au commissariat central de la police et au tribunal de première instance de Kaloum avant d’être libérés dans l’après-midi. En réaction à cet état de fait, les antennes régionales du SPPG à l’intérieur du pays ont fait une déclaration commune. A Labé, c’est dans l’enceinte du Centre d’Ecoute de Conseil et d’Orientation pour Jeunes (CECOJ) qu’elle a été lue, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com, basé en Moyenne Guinée.
Le responsable de l’antenne régionale du SPPG à Labé, Mamadou Oury Barry, avait à ses côtés plusieurs journalistes venus de différents médias de la commune urbaine de Labé. D’abord, ils ont scandé entre autres « Vive la liberté de la presse pour que vive la liberté d’expression », « Libérez Guinéematin « . Ensuite, ils sont passés à la lecture de la déclaration.
« Les antennes régionales du SPPG ont suivi avec regret et stupéfaction l’arrestation brutale et inhumaine des journalistes qui marchaient pacifiquement ce lundi 16 octobre 2023 à Kaloum, centre-ville de Conakry, pour protester contre la restriction du site d’informations Guinéematin.com. Dans la foulée de l’interruption agressive de cette marche dite « L’assaut de la dignité » et l’arrestation de nos confrères, ils ont été immédiatement déférés au tribunal de première instance de Kaloum. Cette répression des journalistes qui exigent le respect de la liberté d’expression en Guinée, dénote la volonté de la junte au pouvoir de confisquer les libertés collectives et individuelles chèrement acquises », a lu Ramatoulaye Baldé de la radio Familia FM Labé.
Sékou Jamal Pendessa et cie sont libres. Mais ils n’ont pas encore fini avec le tribunal de Kaloum. Ils ont été juste confiés à leur avocat, maître Salifou Beavogui. Ce, jusqu’à leur jugement dont la date n’est pas connue pour le moment.
Oury Maci Bah
Rédacteur en chef d’Infosbruts.com
Tél : 628 533 966