Conakry 22 juillet (IBC)-A certains endroits de Kaloum, commune abritant le centre administratif de la Guinée, une puce Orange se revend jusqu’à 35.000 francs guinéens. C’est le cas aux abords et à l’intérieur de l’hôtel dénommé « Grand Hôtel Central ». Les revendeurs sont des jeunes ambulants. Apparemment, ils opèrent en commun accord avec les réceptionnistes du centre hôtelier, rapporte votre quotidien en ligne, Infosbruts.com, basé en moyenne Guinée.
Récemment, un de nos reporters a été témoin oculaire d’une scène surprenante dans cet hôtel. Deux burkinabés en provenance d’Abidjan y arrivent, accompagnés de deux guides guinéens. A la réception, la jeune femme trouvée pense que tous les quatres étaient des étrangers. Alors qu’elle échangeait avec eux sur les prix des chambres, un des deux burkinabés demande à avoir une puce Orange. Elle appelle le vigile et lui dit de faire venir un revendeur. Ce qui est fait.
Quand le revendeur se pointe à la réception, le désireux d’une puce Orange demande le prix. En réponse, le revendeur dit : « C’est à 35.000 francs guinéens ».
Surpris du tarif entendu, l’un des guides martèle : « Tu nous crois des fous? Je suis autant guinéen que toi. Depuis quand une sim est à 35.000? Une puce Orange est à 5000 francs en agence et 10.000 dans les points de vente n’appartenant pas à Orange ».
La réceptionniste intervient et prend position pour le revendeur. « Monsieur, calmez-vous! Ici, c’est ça le prix. Calmez-vous. Le jeune n’a fait que vous dire prix exact. On sait que vous, vous êtes guinéen, mais ici, c’est ça le prix », tranche-t-elle.
Cette intervention irrite davantage le guide. Alors comme on pouvait s’y attendre, la contre-attaque suit.
« Ne dis pas ça! Je connais bien le prix d’une puce. C’est à 5000. Tu ne peux pas me dire qu’une sim est à 35000. Ça, c’est de l’arnaque. Mais ça ne marchera pas avec nous. On est tous guinéen et on sait comment se passent les choses », réplique le guide.
Constatant qu’ils ont failli être escroqués en complicité avec la réceptionniste, les deux burkinabés quittent l’hôtel pour un autre toujours en compagnie de leurs deux guides guinéens.
La Rédaction