Guinée, 03 Mai ( IBC) –L’humanité célèbre ce mercredi, 03 mai 2023 la journée internationale de la liberté de la presse. En Guinée, la célébration intervient dans un contexte dur pour plusieurs journalistes guinéens notamment ceux de Cis médias. Ces derniers sont salaires depuis 5 mois. En tout cas c’est ce qu’ils ont révélé à leurs confrères de certains organes de presse du pays, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Comme depuis plusieurs années, cette fois encore la journée internationale de la liberté de la presse trouve la plupart des journalistes dans une situation difficile. Ce calvaire des arriérés de salaires à des conditions de travail pénibles en passant par des licenciements souvent fantaisistes. Les plus victimes sont de la presse privée.
L’autre casse-tête auxquels les Hommes des médias sont confrontés, c’est l’atteinte à leur liberté. Il y en qui ont été agressés dans l’exercice de leur travail tant par des agents de sécurité que par des citoyens. C’est souvent arrivé à l’occasion des manifestations de rue. Il y en a aussi qui ont été même menacés de poursuite judiciaire. A propos, l’exemple récent concerne Mohamed Mara d’Espace FM. Le ministre de la justice l’avait accusé de diffamation. Mais suite à une médiation censée avoir été menée par Moussa Moise Sylla, ex employé du même groupe de média que Mohamed Mara, Charles Wright avait fini par renoncer à sa poursuite contre lui.
La Guinée est l’un des pays au monde où le mériter de journalisme s’exerce dans différentes difficultés.
Oury Maci Bah pour Infosbruts.com