Coyah, 26 Nov (IBC) – Les nouvelles conditions exigées par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation aux étudiants pour l’acquisition des bourses d’entretien ou « primes d’étudiants » donnent des maux de tête à Elhadj Ciré Diallo, étudiant en licence 1 de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication de Kountia, dans la préfecture de Coyah où l’intéressé ne cache pas son mécontentement, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Pour être admissible à la bourse d’études dans une des institutions d’enseignement supérieur public de la Guinée, il faudrait avant tout être de nationalité guinéenne, être orienté à travers la plateforme d’orientation qui est l’unique voie d’accès aux institutions d’enseignement supérieur public ou être admis au concours (notamment la médecine à Gamal). Il faudrait aussi que l’étudiant soit reconnu, par un médecin, apte à poursuivre les études, qu’il puisse satisfaire aux modalités d’inscription en début d’année universitaire et suivre régulièrement les cours. C’est justement ce dernier aspect qui semble causer des soucis à l’étudiant Elhadj Ciré Diallo inscrit en licence 1 à l’Institut Supérieur de l’Information et de la communication de Kountia.
« Je dépense du lundi au mercredi 76000 francs qui sont liés au prix de transports et de la restauration au sein du campus. Je me déplace de Simbaya Gare à Kountia . Ce n’est pas facile. Malgré tout, j’avais confiance qu’on allait recevoir nos pécules d’une manière non fatigante. Car même si cet argent ne peut pas compenser les frais que je consomme à l’institut, il peut au moins régler certains de mes besoins primaires. À mon fort étonnement, j’ai appris depuis hier que maintenant pour recevoir sa bourse il faut remplir certaines exigences à savoir : une copie légalisée de l’extrait de naissance, un certificat de nationalité guinéenne, une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ou tout autre document équivalent. Vraiment, c’est une souffrance inestimable pour nous étudiants surtout nous qui venons de l’intérieur du pays. En licence 1 on percevra 100 000 francs par mois. Si vous calculez les frais qu’on a dépensé depuis l’ouverture, vous verrez que c’est incomparable » se lamente-t-il.
Poursuivant, notre interlocuteur lance un appel aux autorités du département de tutelle.
« Nous prions madame Diaka Sidibé et son ministère de revoir la situation car la vie n’est pas facile pour un étudiant surtout s’il est loin de sa famille » conclu-t-il.
Mamadou Cellou Diallo pour infosbruts.com