Labé, 04 Nov (IBC) – Quelques jours après qu’un enfant ait été grièvement brûlé par son père et sa marâtre à Dougountounni, une commune rurale relevant de la préfecture de Mali, c’est une jeune femme, âgée d’une dizaine d’années, mariée sans enfant, qui a été brûlée avec de l’eau chaude par une de ses voisines, suite à une bagarre enregistrée dans la journée du jeudi, 3 novembre 2022 à Tata, un quartier de la commune urbaine de Labé.
Selon les informations recueillies auprès de la victime par votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée, c’est une femme du nom de Djombo qui a commis ce crime.
« J’étais entrain d’allumer le feu quand elle venue d’abord par derrière verser sur moi de l’eau chaude. Ensuite, elle s’est jetée sur moi pour me battre. Mais, les voisins sont venus aussitôt nous séparer. Il y avait un antécédent entre nous. Un jour, le jeudi, 28 octobre 2022, dernier, lorsque je partais au marché alors que j’étais avec une fillette. Cette petite a fermé la cour de notre concession par derrière sans que je ne le sache. Une fois de retour, j’ai constaté que Diombo avait fermé la porte de la cour à l’intérieur. J’ai frappé plusieurs fois, mais en vain. C’est ce moment que j’ai escaladé le mur pour accéder à l’intérieur et je l’ai trouvé entrain de m’insulter. J’ai répondu et la bagarre a éclaté entre nous. Au cours de cette bagarre, elle m’a mordu sur un de mes doigts et moi aussi je l’ai mordu au niveau de l’épaule. Et vu qu’elle a plus de force que moi, elle a décidé de me brûler hier, en versant de l’eau chaude sur moi. Je suis mariée mais je n’ai pas encore d’enfant. Nous n’avons aucun lien. On est juste des voisins » a expliqué la victime, Aïssatou Bobo Diallo.
Elle a été reçue à l’hôpital régional de Labé, le jeudi, 3 novembre 2022, dans un état peu critique avec des plaies sur le corps.
« Nous l’avons admis dans la salle des soins intensifs où elle a reçu une prise en charge appropriée. Elle continue de recevoir ses soins. A l’heure où je vous parle, sa vie n’est pas en danger. Elle avait une plaie qui intéressait tout la cage thoracique et voire même les mamelons et une partie de l’épaule » confie le surveillant général de la traumatologie de l’hôpital régional de Labé, Dr Abdourahmane Diallo.
Thierno Chérif Souaré pour infosbruts.com