Conakry, 05 Nov (IBC) – Les travaux de l’atelier de vulgarisation de l’étude faite par l’OGDH sur le cadre juridique et institutionnel des droits des femmes en Guinée ont été clôturés, à Conakry, dans l’après-midi de ce vendredi, 05 novembre 2021, rapporte infosbruts.com, votre quotidien en ligne basé en Moyenne Guinée.
Pendant 3 jours, les participants, au nombre de 40, venus de la zone spéciale de Conakry et composés de journalistes et de professionnels de la communication ont passé en revue les lois, les conventions, protocoles et autres chartes qui protègent les femmes guinéennes.
En initiant cette rencontre de donner et du recevoir, l’OGDH et ses partenaires avaient une seule ambition. Celle de permettre à la quarantaine de participant de se familiariser davantage avec la législation guinéenne et les traités régionaux relatifs à la protection des droits des femmes auquel la Guinée est partie.
« Désormais, les participants à cette rencontre que nous sommes, sont outillés, donc capables de mener le débat, faire des reportages, réaliser des interviews de qualité, et autres prestations artistiques sur la protection et la promotion des droits des femmes en Guinée. Nous sommes désormais capables de sensibiliser les décideurs et les communautés sur les conséquences des violences faites aux femmes » a déclaré Mariama Camara de la RTG, au nom des participants.
Par ailleurs, l’ensemble des représentants des médias du service public et privé, sans oublier les communicateurs professionnels se sont engagés à promouvoir ces droits des femmes.
« Ce qui se fera, à travers les articles, reportages et autres productions médiatiques et artistiques qui vont dénoncer les violences basées sur le genre, sans oublier de mettre en relief les bons actes posés pour améliorer les conditions de vie des femmes » a-t-elle précisé avant de remercier l’OGDH, Avocats Sans Frontières et les deux facilitateurs « qui, grâce au soutien de l’Ambassade de France en Guinée, nous ont permis de bénéficier de ces trois jours de formation et de partage » a-t-elle ajouté.
Pour sa part, la directrice générale d’Avocats Sans Frontières, Anne LUTUN a noté que c’est la qualité de l’animation assurée par les deux facilitateurs qui a permis une bonne ambiance dans la salle. Elle dit repartir de Conakry très satisfaite de participants et de l’OGDH en espérant que la situation de la femme guinéenne va s’améliorer, grâces aux hommes de médias et les artistes.
De son côté, le doyen Kabouya est revenu sur la stratégie utilisée à l’époque, par feu M’Bemba Bangoura, alors gouverneur de la Ville de Conakry pour obtenir un changement de comportement de ses administrés qui jetaient les ordures partout. Il a expliqué que le spot ‘’Tantie Fentennyi’’ qui passait régulièrement sur les antennes de la RTG était une initiative de ce gouverneur de la Ville de Conakry.
Une anecdote partagée juste pour encourager les participants à s’appuyer davantage sur la sensibilisation pour promouvoir les droits des femmes en République de Guinée.
Au nom des organisateurs, le chargé de la communication et de l’information de l’OGDH, Alseyni Sall a exhorté les participants à s’approprier du contenu du rapport.
« Il nous appartient tous à travailler pour donner corps à ce cadre en Guinée. Nous vous remercions très sincèrement et nous espérons que vous allez contribuer à promouvoir ce rapport dans vos différentes corporations et nous restons très ouvert à tout le monde » a-t-il conclu.
IBC/05/11/2021 FBSD/ISD