Kankan, 20 Nov (IBC) – Depuis quelques jours, les prix des denrées alimentaires montent de façon vertigineuse dans tous les marchés de la commune urbaine de Kankan, où plusieurs femmes se plaignent aujourd’hui de cette augmentation très accentuée avec l’huile et les poissons.
Selon certaines vendeuses interrogées par le correspondant de votre quotidien en ligne infosbruts.com en Haute Guinée, un kilo d’oignon coûte entre 10.000 et 12.000 francs guinéens, un bidon d’huile se gagnait en déboursant 250.000 fg, mais actuellement c’est de 300 à 310 milles.
« Au nom de Dieu, les femmes sont beaucoup fatiguées. Quand je dis que nous ne sommes pas fatiguées, j’ai menti. De nos jours, un kilo d’oignon coûte entre 10 a 12 mille francs guinéens, avant on achetait un bidon d’huile à 250.000 fg. Mais, actuellement, nous déboursons 300 ou 310 milles francs guinéens pour l’obtenir. Vraiment, on est fatigué ici au marché Dibida. Si le gouvernement peut nous aider pour diminuer les prix des denrées, ça nous fera plaisir», a déclaré Dame Saran Condé, une vendeuse au marché Dibida.
Pour sa part, dame Fanta Kaba, une vendeuse des poissons au marché Sogbé ajoute qu’elle ne connaît pas le prix des autres denrées. Mais qu’elle ne peut parler que du prix des poissons.
« Aujourd’hui, nous, nous pouvons dire Dieu merci ! Nous sommes un peu avancé en âge. Mais, les jeunes femmes qui sont parmi nous, vraiment, j’ai pitié d’elles, parce que les prix ont doublé. Avant nous prenions un carton de carrosse à 350 mille francs guinéens. Aujourd’hui, c’est 380 ou 400 milles francs guinéens. C’est pourquoi même si les maris donnent les dépenses ça ne peux pas suffire. Quant elles viennent au marché on ne peut être méchant envers elles, mais les vendeurs des poissons dans les frigos sont méchants envers nous, parce qu’ils ne diminuent pas les prix mais ils augmentent. Aujourd’hui, nous n’avons seulement que 10 à 20.000 FG de bénéfice. Nous gagnons difficilement 30.000 GNF. Nous demandons aux autorités d’aider les nourrissent » a t’elle ajouté.
A noter que cette augmentation des prix des denrées alimentaires dans les marchés de Nabaya, devient très difficile pour femmes nourrissent.
Depuis Kankan, Abdoulaye Kallo pour infosbruts.com