Matoto, 06 Nov (IBC) – Dans le cadre de la mise en œuvre du projet WARDIP-Guinée, un atelier de formation a réuni ce mercredi 06 novembre 2024 à l’Etat Civil de Matoto, les présidents du conseil des quartiers, des responsables des organisations de la société civile et des membres du conseil Communal. L’objectif de cet atelier, est d’outiller ces responsables locaux à la gestion et à la remontée des plaintes dans la mise en œuvre de ce projet.
Inclut dans le programme de d’intégration Numérique en Afrique de Ouest, ce projet vise à améliorer l’accès et l’utilisation de l’internet haut débit et des services numériques en Guinée.
Au nom du président de la délégation spéciale de la commune de Matoto, Michel Faya Tenguiano a commencé par remercier les responsables du projet WARDIP tout en rassurant aux porteurs du projet l’accompagnement de l’autorité Communale dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet qui va impacter positivement la vie des populations en matière de connexion de haut-débit à travers l’installation des fibres optiques. Il a ensuite lancé une invite aux démembrements de la Commune et d’autres acteurs sociaux en vue de leur implication pour faciliter la réalisation du ce projet.
Pour la spécialiste sauvegarde sociale du projet WARDIP Madame Fanta Kouyaté a d’abord expliqué les raisons de cette formation.
« Cet atelier concerne la formation des membres du comité des plaintes pour le projet WARDIP. Également, c’est d’outiller les responsables des quartiers de la Commune Matoto à accompagner le comité de gestion des plaintes dans la mise en œuvre des mécanismes du projet. A côté de la technique qui consiste en l’installation des fibres optiques, il y a des impacts environnementaux et sociaux parmi lesquels nous avons les réticences, les conflits, la mauvaise cohabitation avec la communauté hôte. Donc, lors de la mise œuvre du projet on peut créer des désagréments au niveau de la population bénéficiaire d’où une recommandation de la Banque Mondiale à tous les projets de développement de mettre en place un mécanisme de gestion des plaintes pour gérer les différentes plaintes liées au projet afin d’avoir une résolution satisfaisante et pour le projet mais aussi pour les bénéficiaires. »
Par la suite, elle a ajouté que « notre objectif principal est qu’au sortir de cette formation, que les membres du comité soient vraiment outillés pour la gestion des éventuels cas de plaintes que le projet pourrait générer sur le terrain. Mais également qu’aucune plainte ne doit échapper au contrôle du projet et qu’elles soient directement remontées afin de minimiser les réticences et les conflits. »
A souligner que ce projet WARDIP est sous financement de la Banque Mondiale dans les pays de l’Afrique de l’ouest.