Conakry, 20 Oct (IBC) – En recevant, samedi, au Palais de la Colombe, le ministre indien des Affaires Etrangères, Sevala Naik MUDE, le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, entouré du chef du département du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël Nabé, a émis le souhait de voir les firmes indiennes s’implanter davantage en Guinée.

Le Premier ministre, Amadou Oury Bah accompagné du ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël Nabé, a reçu, samedi, au Palais de Colombe, une délégation indienne conduite par le ministre indien des Affaires étrangères, Seveda Naik MUDE.
« Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, avec un accent particulier sur des secteurs clés tels que l’éducation, la diplomatie, la santé, l’industrie ou encore l’agriculture », a déclaré l’émissaire indien.
Lors de son intervention, le ministre guinéen, Amadou Oury Bah a rappelé l’ancienneté des relations entre les deux pays, notamment leur rôle dans la promotion du Mouvemnt des Non-Alignés. Il a également salué les progrès de l’Inde au cours des 40 dernières années dans des secteurs clés du développement.

Il a surtout sollicité l’appui du gouvernement indien pour la construction de l’Institut Sud-Sud, destiné à aider les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés, afin d’atteindre leur autonomie et un développement durable et inclusif dans un contexte de crises multiples.
Bah Oury a également évoqué le renforcement de l’Institut Pasteur de Kindia, qui tend à célébrer ses 100 ans de création. Cet institut fut un grand centre pour les besoins liés aux vaccins antivenimeux, tant en Guinée qu’ailleurs.

Le Chef du gouvernement guinéen a enfin émis le souhait de voir les firmes indiennes s’implanter davantage en Guinée, notamment dans le développement du capital humain et l’élargissement des marchés vers la sous-région.
Cela permettrait de mieux tirer profit des expertises de New Delhi à travers les liens de coopération séculaire, qui pourraient encore impacter positivement les secteurs de l’industrie pharmaceutique, des mines, de l’agriculture et du commerce.