Siguiri, 24 Juin (IBC) – Le corps sans vie d’une femme âgée de 36 ans et mère de 6 enfants dont 4 garçons du nom de Hawa Konaté, a été découvert, dimanche, 23 juin 2924, dans sa chambre à Djomabana, un district situé à 15 kilomètres de la commune urbaine de Siguiri, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Selon le Dr Abdoulaye Bachir Condé, communément appelé Dr ABC, médecin d’appuis au service des urgences médico chirurgicales à l’hôpital préfectoral de Siguiri, c’est une mort suspecte.
« Aujourd’hui vers 12 heure, on a reçu l’appel de Djomabana, concernant la mort d’une dame dans sa chambre, mais celui qui a appelé a déclaré que la femme s’est donnée la mort. Qu’elle s’est égorgée elle-même. Monsieur le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Siguiri, Maître Ibrahima 1 Camara était informé de cette situation et il a ordonné d’ouvrir une enquête par rapport au soi-disant suicide. La Brigade de Recherches de la Gendarmerie a dépêché un officier de la police judiciaire nommé Kandasse Keita. Associé au corps médical, nous avons été sur le terrain. Le premier constat, d’abord la femme était dans une chambre fermée selon les informations et son enfant était de l’autre bout de la maison. C’est-à-dire il était dans la main de quelqu’un. La femme disparue, selon eux, quand l’enfant a commencé de pleurer ils sont commencés à chercher sa maman pour qu’elle s’occupe de son enfant. Ils sont cherché partout elle n’a pas été retrouvée. Recherche sur recherche, ce sont les enfants qui sont partis regarder au niveau de la fenêtre. Ils sont trouvés que la femme était étalée à terre déjà égorgée. Ils ont défoncé, je suis venu trouver que la fenêtre était déjà défoncée. Mais, il y’avait les grillages qui ne nous permettaient pas de sortir ni entrer, donc on a ouvert la porte aussi. Nous l’avons regardé. Le premier constat, d’abord le lit était mélangé. Deuxièmement, le sang était sur le mur et là où la femme était couchée. Troisièmement, il y’avait des médicaments plus la bouillie. Cela veut dire qu’il y avait un problème de maladie dans cette chambre. Le couteau qui était là, par rapport au physique de la femme, il est très difficile qu’elle utilise cette arme pour se donner la mort elle-même de cette façon. C’est ce qu’on peut dire sur la mort de cette dame Hawa Konaté. Jusqu’à preuve du contraire il s’agit d’une mort violente » a confié le médecin.
Abdoulaye Kallo pour infosbruts.com
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