Conakry, 13 Juin (IBC) – Au cours d’une conférence de presse qu’il animée dans la matinée de ce jeudi, 13 juin 2024, le Procureur Spécial Près la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF), Aly Touré a rassuré que le dossier Air Guinée suit son cours normal au niveau de la chambre de l’instruction, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Il apparait des révélations du procureur Aly Touré que le dossier Air Guinée n’est pas encore terminé « les juges sont en train de travailler régulièrement. Le dernier acte en date qui a été posé dans ce dossier, c’est la commission rogatoire qui a été envoyée à Dakar. C’est un acte de procédure dans lequel les juges se trouvent dans l’impossibilité de procéder eux-mêmes à certains actes de procédure. La loi dit que s’ils se trouvent dans cette impossibilité liée à la distance, à certains aspects techniques, ils peuvent commettre rogatoirement d’autres magistrats, même s’ils ne sont pas de la Guinée, de procéder pour accomplir ces actes. Et dans cette affaire Air Guinée, la chambre de contrôle de l’instruction a entrepris une commission rogatoire que nous avons transmise au ministre de la Justice. Et actuellement, les magistrats sénégalais ont reçu la commission rogatoire et ils sont en train d’y procéder » a-t-il indiqué.
Il y a eu des auditions en Guinée, beaucoup de personnes ont été auditionnées.
« Il y a un autre qui est concerné par notre inquisitoire introductif, M. Elhadj Cellou Dalein Diallo qui n’est pas au pays. Aux dernières nouvelles, on nous a dit qu’il se trouverait à Dakar. Donc, les juges ont cru nécessaire de faire une commission rogatoire pour envoyer à Dakar, à l’effet de procéder ou d’accomplir les actes de procédure. On n’a pas reçu encore le retour de la commission rogatoire », a insisté Aly Touré.
Il convient de signaler que cette conférence de presse du procureur Aly Touré intervient quelques jours seulement après le passage de l’ancien premier ministre guinéen, Elhadj Mamadou Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG sur les antennes de RFI. Interview au cours de laquelle le leader politique en exil a laissé apparaître qu’il commence à avoir le mal du pays. Qu’il ne peut donc plus attendre encore à l’étranger.
Sur le même dossier, l’actuel premier ministre Amadou Oury Bah s’est montré catégorique : « nous sommes tous justiciables… » Un bon entendeur s’aligne toujours.
Idrissa Sampiring DIALLO
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