Pita, 1er Juin (IBC) – Le coordinateur préfectoral de la Maison des Associations et ONG de Pita, Mamadou Diouldé Sow sollicite la collaboration du gouvernement de la transition pour rendre effective la participation des jeunes à la vie civique, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
C’est disque qui commence à être vieux maintenant. Les jeunes demandent et exigent d’être associés et impliqués dans la gestion des affaires publiques du pays. Cette jeunesse de plus en plus exigeante serait consciente du pouvoir de la collaboration et de l’unité, à en croire le coordinateur préfectoral de la Maison des Associations et ONG de Pita, Mamadou Diouldé Sow.
« Lorsqu’il s’agit d’améliorer les conditions de vie, l’action collective est plus efficace que l’action individuelle. Les organisations dirigées par des jeunes, qui existent à tous les niveaux de la société et à l’échelon communautaire, en sont la preuve. Pourtant, la très grande majorité de ces organisations exercent leurs activités sans que leurs relations avec les institutions publiques soient officialisées ni que les effets positifs de leur action soient reconnus. Les jeunes demandent aux gouvernements de reconnaître officiellement les organisations dirigées par des jeunes, de collaborer avec eux, de les associer à la prise de décisions, étant entendu qu’ensemble nous pourrons atteindre plus rapidement nos objectifs communs » a-t-il plaidé.
A cela, il invite à créer aussi un indice de développement de la jeunesse pour mesurer l’évolution de la participation des jeunes à la vie civique.
« Les jeunes apportent leur contribution à la société civile, de diverses manières et à différents degrés, mais l’ampleur de cette contribution reste mal comprise. Il est donc urgent que l’État guinéen mette en place un indice de développement qui permet de mesurer la participation des jeunes à la vie civique, en fournissant des données quantitatives et qualitatives sur la manière dont les jeunes participent à l’édification de la Nation.
Cette jeunesse sollicite toujours du gouvernement de travailler à leurs côtés à la définition et à la mise en application d’un indice de développement de la jeunesse, qui garantit la prise de décisions fondées sur des éléments factuels et centrés sur les jeunes dans le cadre de l’élaboration des politiques.
Actuellement, nous constatons que ce qui est fait pour atteindre les objectifs de développement durable n’est pas suffisant, alors que le risque de catastrophes écologiques et de crises sociales, politiques et économiques ne cesse de croître.
Depuis toujours, les jeunes ont été à l’avant-garde du changement, en agissant et en défendant des causes qui tendent à l’amélioration des conditions de vie de la population.
Aujourd’hui, ils prennent acte de l’inter-connectivité et de l’interdépendance qui existent au sein de la communauté humaine. Il découle que les actions qu’ils mènent au niveau local pour faire avancer la réalisation des objectifs de développement durable feront sentir leurs effets au niveau mondial » a-t-il ajouté.
Parlant de démocratie, notre interlocuteur estime que lorsqu’elle fonctionne correctement, elle se caractérise par une séparation nette des pouvoirs, un système de prise de décisions transparent et inclusif et un franc débat d’idées devant permettre de concilier les intérêts divergents des citoyens.
« Des élections régulières, périodiques et transparentes sont en outre essentielles à sa stabilité. Cependant, dans de nombreuses régions du monde, la démocratie a été dépouillée de ses aspects fondamentaux, avec des conséquences désastreuses pour un nombre incalculable de personnes, y compris pour les jeunes qui vont hériter d’un système défaillant. Sachant que les jeunes représentent un quart de la population mondiale et sont l’avenir des nations, tous les pays devraient faire plus pour susciter, encourager et rendre possible la participation accrue et concrète de la jeunesse aux processus démocratiques » a-t-il insisté.
Cette jeunesse guinéenne attend donc du gouvernement de prendre des mesures urgentes pour accélérer le processus démocratique.
« De tout ce qui précède, l’espoir est permis que ce cri de cœur soit entendu partout pour que les uns et les autres puissent en faire bon usage pour la bonne marche de notre transition qui nous est chère. Bâtir des institutions fortes, crédibles pour un lendemain meilleur » a-t-il conclu.
Idrissa Sampiring DIALLO
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