Labé, 03 Mai (IBC) – En ce 3 mai 2024, 31ème journée mondiale de la liberté de la presse, notre confrère Alaïdhy Sow, responsable de l’antenne régionale du Groupe HADAFO MEDIAS de Labé rappelle que les autorités régionales, préfectorales et communales, ainsi que les cadres des services déconcentrés de l’Etat ont pratiquement fermé les portes de leurs bureaux aux journalistes, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Le directeur régional du groupe Hadafo Médias de Labé, Alaïdhy Sow part d’un fait apparemment banal pour montrer de la manière la plus éloquente l’état de la liberté de la presse dans la région.
« C’est un regard de désolation, parce que c’est vrai à Labé les médias ne sont pas brouillés, des journalistes ne sont pas en prison. On peut dire ‘’qu’on n’est pas menacé’’. Mais, l’information n’est plus à la portée des journalistes, parce que comme vous le savez à la préfecture on n’a pas d’interlocuteurs, au gouvernorat non plus. Je n’ai pas pour l’instant vu un journaliste qui a décroché une interview avec le président de la nouvelle délégation spéciale. Les autres services sont entrain d’emboiter les pas. C’est dont tout à fait compliquer de recouper une information. Finalement, tu vas te contenter de ce que tu as eu, parce que ces autorités peuvent décrocher ton appel mais tu n’auras qu’une réponse : oui ou non. Pour se dire la vérité, cela veut dire que ça ne va pas. Quand Conakry est impactée, ça touche directement l’intérieur aussi. C’est dire que nous vivons cette journée avec une désolation totale, parce que la presse n’a jamais reculé à ce point en République de Guinée » a-t-il regretté.
Idrissa Sampiring DIALLO
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