Depuis un certain temps, Cellou Dalein Diallo, figure majeure de la scène politique guinéenne, se retrouve confronté à une opposition grandissante tant au sein de son propre parti que parmi les citoyens guinéens. Son leadership est mis en doute, sa stratégie politique contestée et sa crédibilité sérieusement remise en question.
Au cœur de cette crise politique se trouve la montée en puissance d’Ousmane Gaoual Diallo, une figure émergente au sein de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). Alors que les voix s’élèvent parmi les fédéraux et les chefs de section en faveur d’Ousmane Gaoual Diallo, il devient évident que Cellou Dalein Diallo perd peu à peu le soutien de sa propre base.
Dans ce contexte, la présidence de l’UFDG apparaît comme le seul poste que Cellou Dalein Diallo pourrait encore espérer conquérir. Cependant, même cette position est menacée par les tensions internes qui secouent le parti. L’exclusion présumée illégale d’Ousmane Gaoual Diallo agit comme un catalyseur, alimentant les dissensions au sein de l’UFDG et mettant en lumière les divisions profondes qui traversent le parti.
Le bureau exécutif de l’UFDG se retrouve dans une position délicate, craignant de convoquer un congrès qui pourrait confirmer la volonté croissante des fédéraux de se ranger derrière Ousmane Gaoual Diallo. Cette dynamique témoigne d’un rejet croissant de la direction politique de Cellou Dalein Diallo et d’une demande croissante de changement au sein du parti.
Il semble que les fédéraux aient pris conscience de la nécessité de mettre un terme au tumulte politique et à l’errance stratégique de Cellou Dalein Diallo et de ses alliés. Cette prise de position marque un tournant dans le paysage politique guinéen, où de nouveaux acteurs émergent tandis que d’anciennes figures voient leur influence décliner.
Mohamed Banks Bangoura/ Activiste
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