Labé, 13 Mars (IBC) – Les autorités religieuses de Labé ne parviennent toujours pas résoudre le problème de l’imamat de la mosquée construite entre les quartiers Tata I et Daka II, en ramenant, dans cette maison de Dieu, les riverains qui continuent de contester et rejeter l’éminent maître coranique, Thierno Abdoulaye Mali Diallo au profit d’Elhadj Jamil Tounkara, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Ce conflit a éclaté au grand jour l’année dernière quand il a été question de l’inauguration de cette mosquée. Le choix de l’imam a violement divisé les fidèles musulmans qui ont contribué à l’édification de cette maison de Dieu.
Le choix de Thierno Abdoulaye Mali Diallo a pratiquement été entériné par les autorités religieuses de Labé contre l’avis d’une frange importante des riverains qui préfèrent Elhadj Jamil Tounkara. La tension est montée d’un cran entre les deux groupes au point qu’une rumeur faisant état de profanation de la mosquée par un individu qui aurait uriné à l’intérieur a entrainé la convocation à la police d’Elhadj Jamil Tounkara et certains leaders de la communauté locale.
Le résultat de cette enquête n’avait pas été communiqué au public à l’époque et les citoyens contestant l’imamat de Thierno Abdoulaye Mali Diallo ont abandonné la mosquée pour organiser des prières collectives surérogatoires à l’occasion du ramadan 2023 dans une concession privée située non loin de la maison commune.
Il aura fallu attendre un an après, à l’occasion de ce ramadan 2024, pour se rendre compte que ce conflit n’avait pas été éteint de façon définitive.
En tout cas, les riverains qui ne veulent de l’imam protégé par les autorités religieuses de Labé se retrouvent cette année encore dans cette concession privée pour les prières collectives surérogatoires.
Idrissa Sampiring DIALLO
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