Guinée, 20 Août (IBC) – La dernière sortie de l’avocat représentant la partie plaignante dans le conflit domanial à Labé, opposant dame Asmaou Diallo aux enfants de son frère feu Abdourahmane Diallo a laissé le consultant international Thierno Sadou Diallo, président du Mouvement pour la Refondation de la République, pantois!, a appris votre quotidien en ligne infosbruts.com de l’intéressé lui-même, à travers les lignes ci-dessous.
Me M’Bomby Mara, puisqu’il s’agit de lui, a convoqué un point de presse pour donner sa version des faits dans l’affaire opposant les enfants de feu Abdourahmane Diallo à leur tante Asmaou Diallo. Après sa présentation, j’ai eu mal pour la justice guineenne qui est si mal servie. Et j’ai vraiment déploré le fait qu’une dame au cœur aussi pur, se retrouve, malencontreusement, dans les mailles d’une justice aussi bancale. Je le dis parce que la plupart des faits cités par Me M’Bomby Mara relève purement et simplement de l’affabulation. Pour preuve, je m’appuyerais sur un passage très important de son intervention.
Dans ce passage, il dit ceci et je le cite: « le défunt a laissé des enfants qui sont au nombre de trois (3) et une veuve. J’userai de tous les moyens légaux de droit pour défendre cette famille, ces pauvres héritiers qui, aujourd’hui, sont laissés pour compte. La veuve, après le décès de son mari, n’avait d’autre espoir que la justice, mais elle est déçue de la justice aujourd’hui. Dame Asmaou à promis de faire du mal à cette dame et à cette famille » Fin de citation ! La vidéo de cette intervention est disponible sur le site Guineenews et vous pouvez la consulter.
Maintenant, il faut se poser la question de savoir comment un avocat qui ne connaît même pas la composition de la famille qu’il prétend défendre et les dessous de l’affaire ait pu faire condamner Dame Asmaou en première instance à une peine de prison de 2 mois et 8 mois de sursis. Il est clair qu’après ses propos, il ne connaît pas bien le dossier, il n’a fait aucune recherche, aucune investigation et s’est juste contenté de manipuler quelques textes de loi. Par quel tour de magie cela peut-il arriver si ce n’est pas dans une cabale?
Me M’Bomby Mara parle des « héritiers » de feu Abdourahmane Diallo et qu’ils sont au nombre de trois (3). Je sais que les avocats utilisent leur sémantique à eux, mais le public doit savoir que feu Abdourahmane n’a eu que des filles et elles sont au nombre de six (6). Pour bien situer les gens, il serait plus honnête de parler des héritières. Soit Me M’Bomby Mara est ignorant de ce fait, soit il a volontairement voulu décevoir le public.
Les enfants de feu Abdourahmane Diallo qui constituent la partie plaignante dans cette affaire sont ci-après:
- Taibou qui vit à Sangaredi, dans la préfecture de Boké;
- Asmaou, journaliste et homonyme de Dame Asmaou
- Saratou qui vit à l’extérieur
- Mariama Saoudatou, l’homonyme de leur grand-mère
- Dienabou, lycéenne, vient de décrocher le bac
- Folly, la benjamine.
Mais plus grave que tout ça ! Me M’Bomby Mara ne sait pas que feu Abdourahmane avait deux épouses car lui ne parle que d’une seule veuve. La première épouse s’appelle Marlyatou Diallo communément appelée Djiwo Diallo. C’est elle la mère des six filles et la veuve dont parle Me M’Bomby Mara. Elle joue un rôle central dans cette affaire. La seconde épouse c’est Fatoumata Binta Bah, qui elle n’a pas eu d’enfants. Elle s’est mariée avec lui en 201O et elle vivait en famille jusqu’en 2023.
J’ai noté aussi que Me M’Bomby Mara a déclaré que c’est la lycéenne Dienabou Diallo qui représente la famille. Y a t-il là encore une volonté de décevoir puisque durant tout le procès, c’est bien la journaliste Asmaou Diallo qui a représenté la famille et dont le nom figure sur les documents.
Je me garde de rentrer dans le fond du dossier en ce moment et de réfuter les faits mentionnés par Me M’Bomby Mara. Ça sera pour une autre fois car n’oubliez pas, c’est une saga a plusieurs épisodes. Mais ce qui reste clair, pour Me M’Bomby Mara, la défense prime sur la vérité.
Je demande donc à tous de faire preuve de patience car la vérité finira bien par jaillir. Mais je dois admettre qu’entre un avocat affabulateur et un magistrat indélicat, on ne sait plus où donner de la tête.
Thierno Sadou Diallo