Niger le 28 juillet (IBC)-Plus de 24 heures après le coup d’Etat militaire au Niger, les auteurs ne se sont toujours pas entendus sur la personne à mettre à la tête de la transition. Mais les discussions se poursuivent. Pendant ce temps, la CEDEAO, l’Union Africaine et les Nation Unies continuent à exiger le rétablissement du président déchu dans ses fonctions, rapporte votre quotidien en ligne Infosbruts.com, basé en moyenne Guinée.
On ne sait toujours pas qui va diriger la transition au Niger. Les discussions en cours porteraient sur un seul nom. Celui du général Abdourahmane Tchiani. Jusqu’ici chef de la garde présidentielle, un poste qu’il occupait depuis le temps de Mahamadou Issoufou au pouvoir, il est considéré comme étant le cerveau du coup d’Etat contre le président Mohamed Bazoum. Mais certains militaires seraient opposés à son choix. En ce qui concerne les raisons, elles restent inconnues du public pour le moment.
Alors que les putchistes s’activent à trouver un consensus sur la personne à placer à la tête du pays, la pression externe s’intensifie sur eux. Au premier rang de cette bataille diplomatique, la CEDEAO. Viennent ensuite l’Union Africaine et les Nations Unies. Chacune de ces organisations exige le retour du pouvoir dans les mains du président déchu. Ce qui est apparemment impossible. En tout cas aucun exemple du contraire n’a été constaté dans les trois autres pays (Mali, Guinée et Burkina Faso) de la sous-région ouest africaine, qui ont connu des coups d’Etat militaires entre 2020 et 2023.
La CEDEAO tiendra un sommet extraordinaire le 30 juillet 2023 à Abuja. Il sera uniquement question de la situation au Niger. Des sanctions communes vont être sûrement prises contre le pays et ses nouveaux maîtres également.
Oury Maci Bah
Rédacteur en chef d’Infosbruts.com
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