Labé, 26 Juillet (IBC) – Le journaliste Idrissa Sampiring Diallo, directeur de publication de votre quotidien en ligne infosbruts.com vient d’être expulsé de la salle d’audience du Tribunal de Première Instance (TPI) de Labé par un agent de la garde pénitentiaire qui évoque « un problème de places assises. »
Des journalistes de la presse locale sont actuellement mobilisés au Tribunal de Première Instance (TPI) de Labé pour soutenir leur confrère et ami Mamadou Aliou Barry de Foly Média retrouvé dans la matinée de ce mercredi, 26 juillet 2023, dans le banc des accusés.
Malheureusement, les audiences publiques de cette juridiction se tiennent dans une petite salle qui servait jadis de salon à la résidence de fonction du procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Labé. Les places assises sont donc trop petites pour le public qui se mobilise pour suivre les audiences.
« Les parties aux procès dans les affaires inscrites au rôle des audiences du jour mobilisent donc beaucoup d’amis et sympathisants. C’est le cas de notre ami Mamadou Aliou Barry dont la situation intéresse toute la presse locale. J’étais donc tranquillement arrêté dans la zone réservée aux avocats et journalistes quand l’agent de la garde pénitentiaire m’a interpellé pour me demander venir vers lui. Quand je suis venu, je lui ai présenté ma carte de la presse délivrée par la Haute Autorité de la Communication. Ça ne l’intéressait pas. Il m’a juste demandé de sortir en précisant qu’il a reçu des instructions de vider ceux qui n’ont pas de place assises » explique notre collègue Idrissa Sampiring Diallo.
Au-delà de son statut de journaliste, Idrissa Sampiring Diallo est un citoyen qui a bien le droit de suivre les audiences publiques qui l’intéressent devant le Tribunal de Labé. Son impulsion faute de place suscite bien des interrogations de taille : peut-on lui imputer la responsabilité de la petitesse de la salle d’audience ? Comment peut-on organiser des audiences publiques dans une petite salle et dire que personne ne doit s’arrêter pour suivre les débats ? Pourquoi veut-on limiter le nombre de personnes qui peuvent suivre les débats à l’audience au moment où le plus souvent les parties au procès drainent souvent une foule d’amis et sympathisants ?
En attendant des réponses convaincantes, il convient de signaler qu’au-delà de l’expulsion du journaliste Sampiring Diallo plusieurs autres confrères venus soutenir le collègue Mamadou Aliou Barry de Foly Média n’ont pas été autorisés à accéder dans la salle d’audiences pour les mêmes raisons.
La rédaction