Guinée, 11 Mars (IBC)-Le ministre des postes et télécommunications se prononce sur le projet de relance de la Sotelgui, une société téléphonique de l’État guinéen à l’arrêt pour faillite depuis 2012. A en croire Ousmane Gaoual Diallo, la mise en œuvre a considérablement avancé et que ladite société portera l’appellation « Guinée Télécom ». Mais il précise que toute l’année en cours, est consacrée au test des antennes de relais de réseau. Ces antennes sont déjà installées un peu partout dans le pays. Selon toujours le porte-parole du gouvernement, celles de Kaloum ont donné le résultat attendu, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
e début de la vente des puces est annoncé pour l’année prochaine. Ce sont des puces de haut débit en matière de connexion internet. La première catégorie est la 4G+ et la seconde de la 5G+. Ce qui veut dire que c’est un retour avec une possibilité de se faire rapidement de la place dans le milieu téléphonique et internet guinéen, que le ministère des postes et télécommunications est en train de préparer pour la SOTELGUI devenue Guinée Télécom.
« La phase de test va se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. Aujourd’hui, ce sont les antennes de Kaloum qui ont fait l’objet d’un test concluant et qui sont opérationnelles. Il faut d’ici la fin du premier semestre boucler tout Conakry et progressivement aller à l’intérieur du pays pour que l’ensemble des antennes de Guinée télécom redémarrent. C’est à l’issue de cela que la commercialisation pourra commencer. D’ici là, nous aurons fini de meubler le conseil d’administration, la direction générale. Ainsi si tous les tests restent concluants, les premières puces de Guinée Telecom pourraient commencer à être vendues au premier trimestre de l’année prochaine avec les technologies mobiles de quatrième génération (4G) et de cinquième génération (5G) », dit Ousmane Gaoual Diallo chez nous confrères de Guineenews.org.
Jusqu’en 2006 la Guinée n’avait que seulement la SOTELGUI comme opérateur de téléphonie. Ses puces valaient de l’or. Il fallait 1 million de francs guinéens voire plus pour en avoir. A l’époque, un tel montant, c’était beaucoup d’argent. Mais l’arrivée d’areeba, actuel MTN, a atténué cette cherté de SIM dans le pays. Orange et Cellcom ont suivi plus tard et cela a occasionné une concurrence de séduction clientèle entre ces opérateurs de téléphonie. Du coup, les puces sont devenues abondantes et facilement accessibles par tout désireux.
Oury Maci Bah pour infosbruts.com
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