Labé, 20 Févr (IBC) – Les élèves du collège Maléah, dans la commune urbaine de Labé, déplorent le comportement des enseignants qui, disent-ils, les obligent à utiliser les machines pour faire des calculs pendant les heures de cours. Ils sollicitent alors l’intervention des autorités compétentes qui savent que les téléphones et les machines à calculer ne sont pas admis dans les salles d’examen, rapporte votre quotidien en ligne infosbruts.com basé en Moyenne Guinée.
Les élèves du collège Maléah préparent dans des conditions très difficiles le brevet élémentaire du premier cycle (BEPC), session 2023. Car, en plus de leur effectif pléthorique dans les salles de classe, ils se plaignent surtout des chargés de cours qui, disent-ils, les obligent à utiliser les machines pour faire des calculs. Sachant bien que les téléphones et les machines à calculer ne sont pas admis dans les salles d’examen.
« Pour les matières pratiques, ils ne nous laissent pas utiliser les calculatrices lors des évaluations pendant les compositions et au moment des examens nationaux. Mais, si c’est en classe, ils nous disent de ne pas perdre notre temps à calculer. Ils nous conseillent d’utiliser les calculatrices pour calculer. Cependant, si nous sommes en évaluation, c’est notre professeur qui nous autorise à utiliser les calculatrices en classe qui est le premier à intervenir pour nous rappeler que les calculatrices sont formellement interdites » regrette demoiselle Djeïnabou Diallo, en 10ème Année au collège Maléah de Labé.
A cette difficulté, notre interlocutrice ajoute une autre non moins importante. Il s’agit de ce qu’elle qualifie de recrutement de surveillant qui, aux yeux des candidats, ne savent même pas recopier les sujets d’examen au tableau noir.
«Aux examens, les surveillants viennent et ils ne peuvent même pas dicter. Ils sautent un paragraphe ou plusieurs. Ils sont aussi incapables de porter les questionnaires au tableau. C’est vraiment un problème. Imaginez ! Un élève qui prend son temps à lire et à réciter ses leçons pour avoir des notes en dictée-questions. Finalement, il se retrouve avec zéro alors qu’il pouvait avoir 18 s’il y avait des bons surveillants qui peuvent dicter. C’est vrai que les résultats ont été catastrophiques. Cependant, la faute n’est pas seulement imputable à nous les élèves, il y a aussi la part des surveillants » insiste-t-elle.
Cette collégienne vient de soulever des cas apparemment pertinent qui interpellent les encadreurs de l’éducation à tous les niveaux.
Idrissa Sampiring DIALLO pour infosbruts.com
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