Guinée, 30 Juillet (IBC) – L’arrestation, à Conakry, de plusieurs responsables du front national pour la défense de la constitution (FNDC) intervenue en marge de la manifestation interdite organisée le jeudi, 28 juillet 2022, par ceux qui ne souhaitent pas une transition longue en République de Guinée, suivie de violences populaires et de répression policière sanglante était prévisible au regard du communiqué du Parquet Général y afférent.
L’organisation effective, le jeudi, 28 juillet 2022, par le front national de la défense de la constitution (FNDC) d’une manifestation interdite qui s’est soldée par des pertes en vies humaines, des blessés graves et des dégâts matériels importants semble avoir radicalisé le régime d’exception de Conakry.
A date, les organisations de défense des droits de l’hommes, les acteurs politiques et les médias nationaux parlent de plusieurs interpellations dont celles de deux responsables du FNDC (Foniké Menguè et Ibrahima Diallo) et du secrétaire exécutif de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Saïkou Yaya Barry.
Cette situation effroyable était prévisible et fait froid dans le dos, au regard de ce communiqué du Parquet Général de Conakry.