Labé, 21 Janv (IBC) – Alseyni Bah, nouveau chef du quartier Dow-Saaré, relevant de la commune urbaine de Labé commence déjà à faire mauvaise presse au sein de sa population devant laquelle il affiche un manque de transparence dans la gestion des affaires collectives locales, rapporte infosbruts.com, votre quotidien en ligne basé en Moyenne Guinée.
A quelques trois mois de son installation de façon cavalière et par cooptation sous les auspices du maire de la commune urbaine de Labé, Mamadou Aliou Laly Diallo, le tout nouveau jeune chef du quartier Dow-Saaré, Alseyni n’inspire plus confiance. Il a perdu la majorité de ses soutiens qu’il semble avoir trop vite tourner le dos.
Aucun membre du conseil du quartier n’est associé à ses activités au nom du quartier. Il décroche rarement les chefs des secteurs Bowounloko I et II, Paraya et Dow-Saaré. Il aurait commencé à se faire rare avec ses proches collaborateurs quand il a commencé à signer les papiers de cession de terrain ou de bail contre des espèces sonnantes et trébuchantes.
Ses proches collaborateurs disent ne pas connaître ce qu’il fait des montant qu’il perçoit dans ces transactions domaniales entre citoyens.
Le dernier cas qui semble avoir fait déborder le vase et qui a provoqué la rupture avec les jeunes qui l’ont aidé à conquérir le poste de chef du quartier remonte à cette affaire de bail du domaine situé juste à côté du Palais de la Kolima où les travaux d’édification d’un immeuble sont en cours, non loin du Parc à bétail de la ville. Contrat dans lequel près d’un milliard 300 millions d’argent en espèces ont été manipulés par les parties concernées. Dans cette affaire, le chef du quartier Alseyni Bah est accusé d’avoir pris 6 millions de francs guinéens pour signer à l’insu du chef du secteur Paraya.
Il a sans doute vite oublié les conseils à lui prodiguer par le maire de la commune urbaine de Labé, Mamadou Aliou Laly Diallo, le jour de son installation. En lui remettant les symboles de l’administration locale sa tutelle lui avait bien demandé de se méfier de son cachet et de sa signature. Mais, c’était sans compter avec ses ambitions inavouées.
En tout cas, toutes les tentatives que nous avons entreprises pour recueillir sa version des faits sont restées vaines. Il refuse catégoriquement de prêter à nos questions. C’est comme s’il évite les endroits fréquenter par la presse. Il vit comme un clandestin en Europe actuellement, parce qu’il se reproche de quelque chose.
Idrissa Sampiring Diallo pour Infosbruts.com
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