Tougué, 19 Nov (IBC) – La recrudescence du banditisme préoccupe citoyens et autorités locales de Koïn, une collectivité rurale de Tougué où, après l’explosion de la grenade dans les mains d’un enfant de 11 ans qui a succombé à ses blessures à l’hôpital régional de Labé, deux cas de vols par effractions ont été enregistré dans la localité en moins de 48 heures, rapporte infosbruts.com, votre quotidien en ligne basé en Moyenne Guinée.
Le dernier cas de vol par effraction a été enregistré à Koïn dans l’après-midi du jeudi, 18 novembre 2021, aux environs de 15 heures. Opération au cours de laquelle la victime a perdu une importante somme d’argent et des effets vestimentaires dont la valeur totale n’est pas encore connue. La veille, un cas similaire a été enregistré dans la même localité.
Il y a presqu’une semaine ces bandits qui sont encore dans la nature ont rendu visite au centre de santé de Koïn.
Préoccupé de la sécurité de ses administrés, le sous-préfet de Koïn, Thierno Oumar Tombon Baldé invite les autorités préfectorales de Tougué à voler au secours de la collectivité en y affectant trois autres agents de sécurité, parce que, dit-il, les délinquants n’ont plus peur du gendarme qui est en poste dans la localité.
« Ils ne font que voler, violer et fumer la drogue. Le marché étant très grand, nous recevons tout le monde. Même des ivoiriens. Plusieurs foyers de consommation de stupéfiants sont identifiés. Les étrangers viennent avec tout. J’ai dit au préfet que je dois avoir au moins 3 agents qui sont fixes là-bas. Qui seront conséquents, qui ne seront pas en complicité avec les bandits. Le gendarme qui est ici nous dit de tout faire pour que la jeunesse mette la main sur les présumés voleurs qui sont connus. Où as-tu vu cela ? C’est parce qu’ils collaborent, il n’ose pas les arrêter » regrette le sous-préfet Thierno Oumar Baldé.
En réalité, il semble que le gendarme de Koïn roule actuellement à bord d’une moto qu’il a prise à crédit avec le principal suspect du village, selon la clameur publique. Celui qui est soupçonné de troubler le sommeil des paisibles citoyens de Koïn porte le sobriquet de SOPPA (qui signifie en poular TRANCHER).
Et la légende associée à ce sobriquet révèle que ce présumé bandit de grand chemin utilise une barre de fer pour défoncer les portes des bâtiments qu’il a déjà ciblés. Notre source, généralement bien informée, ajoute que quand il trouve les potentiels victimes dans le bâtiment, il utilise la même barre de fer pour les blesser. Même si les intéressés sont en plein sommeil.
Récemment, deux présumés délinquants ont été interpellés à Koïn et transférés à Labé pour des faits de viol collectif sur une dame de la localité. Le redoutable SOPPA soupçonné d’appartenir à ce groupe de présumés violeurs collectifs n’a pas été inquiété, en raison, dit-on, de sa proximité avérée avec le chef du poste de la gendarmerie du coin.
Le puissant SOPPA aurait été surpris et reconnu plusieurs fois entrain de défoncer des portes à Koïn, mais il a toujours réussi à s’en fuir pour éviter de se faire prendre la main dans le sac. Après, personne n’ose lever le petit doigt dans la collectivité.
IBC/19/11/2021 ISD