Labé, 11 Oct (IBC) – Le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique, en collaboration avec le département de l’Environnement, des Eaux et Forêts ainsi que celui de l’Elevage vient de procéder, à travers un atelier de formation de trois (3) jours, à la mise en place des points focaux communication en matière de risque pendant les périodes d’urgence de santé publique, rapporte infosbruts.com, un quotidien en ligne basé en Moyenne Guinée.
La rencontre a mobilisé des cadres des services déconcentrés de l’Elevage et de l’Environnement venus des différentes préfectures de la Moyenne Guinée. C’est une initiative financée par la Banque Mondiale (BM), à travers le projet REDISSE qui couvre les quatre régions naturelles de la Guinée, selon la responsable chargée du service de communication du Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Mme Keïta Mama Adama.
« La Guinée, comme beaucoup d’autres pays, a été confrontée à pas mal de crises de santé. Çà ça demande de la communication. Comment le faire ? Il y a des démarches à observer et à prendre. C’est dans ce cadre que l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) et les différents Ministères concernés (l’Elevage et l’Environnement) sont sur le terrain pour essayer de renforcer les capacités des acteurs à la base » a-t-elle expliqué.
Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de cette session de formation : « la formation a porté sur les types de communication de risque, comment s’y prendre en période de crise ? Comment établir la confiance avec les communautés ? Comment les amener à l’action ? Cela demande tout un processus et pour le faire il faut les spécialistes en la matière. Et c’est ce qui est entrain de se passer » a-t-elle ajouté.
Cette rencontre de Labé a donné un grand espoir à l’inspecteur régional de l’Elevage, Dr Mamadou Malal Baldé.
« Nous pensons qu’ils ont été suffisamment outillés pour communiquer de façon efficace, de façon prompte et de façon vraiment responsable pour pouvoir informer afin d’éviter aux populations les paniques, les émotions et les mauvaises interprétations, la diffusion des rumeurs en cas d’urgence sanitaire » a-t-il indiqué.
Les participants à l’atelier de Labé sont rentrés dans leurs préfectures respectives avec des enseignements qui inspirent un changement de comportement. A en croire ces propos du directeur préfectoral de l’Environnement, des Eaux et Forêts de la préfecture de Lélouma, Mamadou Lamarana Diallo.
« Au sortir de cette rencontre, nous ferons notre maximum pour communiquer le bon message aux populations, éviter les erreurs de communications, donner un message clair, conçu et précis » a-t-il promis.
IBC/11/10/2021 MLB/ISD