Guinée, 29 Mai (IBC) – Chérif Mohamed Abdallah Haïdara, Action pour Unir les Guinéens – La Guinée d’abord, vient de lancer un 4ème message au régime de Conakry auquel il demande de libérer sans délai et sans conditions tous les détenus injustement emprisonnés à cause de leurs opinions politiques, a appris votre quotidien infosbruts.com d’une source officielle.
Dans son message au vitriol adressé aux autorités guinéennes, le président du Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA), Chérif Mohamed Abdallah Haïdara, leader du mouvement Action pour Unir les guinéens – La Guinée d’abord, rappelle que les « geôliers d’aujourd’hui ont été emprisonnés hier et avaient bénéficié du soutien de la majorité du peuple épris de paix et surtout de justice. Aujourd’hui ce sont ces victimes d’hier qui sont devenus les bourreaux qui arrêtent et embastillent des personnes pour des raisons ethniques et politiques. Ces bourreaux doivent savoir que demain la situation s’inversera et ils devront payer les injustices qu’ils infligent aux guinéens. Les vainqueurs d’aujourd’hui seront les vaincus de demain. Chacun doit faire preuve de bon sens, de retenue et savoir raison garder.»
Plus loin, il condamne fermement « les agissements ignobles de ceux qui, en privé, en publique ou sur les réseaux sociaux diffusent des messages de haine ethnique. Ces gens mettent en danger la Guinée et son peuple. Pour arrêter ces oiseaux de mauvaises augures qui veulent plonger notre pays dans la guerre civile et le génocide, nous lançons un appel aux organisations de droit de l’homme d’identifier, de dénoncer et de poursuivre en justice non seulement en Guinée mais aussi devant la CPI.»
Il souhaite aussi « l’assistance des pays démocratiques du monde entier pour arrêter le cycle de violences, d’injustice qui se manifeste par les arrestations, l’emprisonnement, les assassinats, les destructions de biens (maisons d’habitation, boutiques et magasins, ateliers et champs) avant qu’il ne soit trop tard, comme ce fut le cas au Rwanda. Au Rwanda des années durant, des messages de haine ethnique, des appels au meurtre ont été lancés sans que l’opinion internationale s’émeuve et prenne des dispositions pour prévenir le génocide de 1994.»
En conclusion, « nous devons tirer les leçons du passé pour prévenir le désastre qui se dessine en Guinée du fait des bourreaux qui agissent impunément dans le pays.»
En rédigeant son 4ème message, Chérif Abdallah Haïdara avait dans un coin de la tête l’image de certains prisonniers appartenant à la société civile et à des partis politiques comme Oumar SYLLA alias foninké Mangué (société civile), El Hadj Cherif BAH, Mamadi CONDE dit Madic sans frontières, Ousmane Gaoual DIALLO, Souleymane CONDE, Abdoulaye BAH, Etienne SOROPOGUI, Isamaila CONDE, Cellou Baldé, et tant d’autres.
IBC/29/05/2021 ISD