IBC, 08 Juin (IBC) – Le chargé des services vétérinaires de la Direction Préfectorale de l’Elevage de N’Zérékoré, Dr Niankoye Gbamou recommande ce qu’il convenu d’appeler le « confinement des chiens » pour éviter les risques de propagation de la pandémie de coronavirus (Covid-19), rapporte un correspondant de votre quotidien en ligne InfosBruts.com en Guinée Forestière.
Au cours d’un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction régionale de votre quotidien en ligne InfosBruts.com hier, dimanche, 07 juin 2020, le chargé des services vétérinaires de la Direction Préfectorale de l’Elevage de N’Zérékoré, Dr Niankoye Gbamou a expliqué que « des études sont en cours sur le cas de certains animaux en vue d’apporter des précisions sur le risque qu’ils représentent pour les humains dans la propagation de cette pandémie. Les spécialistes avaient dit que le chien et le chat peuvent propager la covid-19.»
Selon ce médecin vétérinaire, le risque de propagation est moins chez le chat que le chien : « ces chiens-là quand ils sont abandonnés, ils partent à travers la ville et sont en contact avec les autres chiens ou avec d’autres personnes atteintes de la pandémie. Quand elles caressent l’animal, celui-ci aussi étant porteur peut transporter ce virus dans son lieu habituel puis contaminé les membres de la famille. Tandis que le chat lui, est toujours à domicile. Il est non errant, il est résident. Peut-être si le propriétaire est atteint de ce virus, il peut transmettre ce virus à son chat et l’alentour aussi peut être contaminé tout en caressant ce chat», précise-t-il.
Pour éviter donc d’être confronté à ce risque de contamination, Dr Nyankoi Gbamou invite les propriétaires de chiens à les mettre à la corde jusqu’ aux heures du couché. « Le chien doit être dans la corde à la maison du matin jusqu’aux heures du coucher », conseille-t-il.
Pendant la période de l’épidémie à virus Ebola en Guinée, la consommation de la viande de certains animaux de brousses comme la chauve sourie, le ras pour ne citer que ceux-là, considéré comme vecteur transmetteur du virus à l’homme, était déconseillé par les spécialistes en la matière. En ce qui concerne le cas présent de la covid-19, « selon des chercheurs, il semble que le pangolin, animal hautement protégé chez-nous, peut à son tour retenir le virus», souligne Dr Gbamou.
Depuis son apparition dans notre pays le 12 mars dernier, nombreuse personnes pensent par ignorance que l’appellation covi-19 ferait trait au fait que la pandémie ait été déclaré en 2019. Mais, précise le médecin vétérinaire de la direction préfectorale de l’élevage de Nzérékoré, « cette appellation est d’ordre scientifique. Car, l’essence d’autres covid comme covid -8, covid-10, etc. n’est pas à faire passer sous silence. La covid née à Wuhan en Chine et qui continue de faire des victimes dans le monde est très pathogène tandis que d’autres ne le sont pas », note le chargé des services vétérinaires de la direction préfectorale de l’élevage de N’zérékoré.
IBC/08/06/2020 LTD/ISD